Border theory

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Les six contributions de ce forum sur la théorie féministe des frontières offrent différents points de vue sur les relations entre le genre, les frontières, le pouvoir, l'identité, la différence et la solidarité. Les auteures s'appuient sur des théories féministes pour mettre en lumière et analyser les politiques frontalières sexospécifiques, les affrontements violents aux frontières ainsi que les pratiques de délimitation des frontières à l'intérieur et au-delà des frontières nationales. Elles illustrent leurs arguments à l'aide d'exemples à la frontière entre le Mexique et les États-Unis ainsi qu'aux frontières italiennes et font référence aux mouvements des personnels domestiques et aux politiques racistes de division et de séparation des familles. Elles montrent également comment les identités frontalières, l'activisme népantla et les coalitions peuvent conduire à de nouvelles formes de solidarité, d'identité et de résistance au-delà des différences liées à la frontière (ou à l'espace).

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Le groupe de travail „bordertextures” de l'UniGR-Center for Border Studies a été créé en 2015 afin de développer l'axe des  sciences culturelles en border studies dans la Grande Région. Cette orientation de la recherche se concentre sur la dimension symbolique et sociale des frontières qu'elle analyse à la fois sous l'angle de vue de la culture populaire que sous celui de la culture savante et de la culture quotidienne. À cet effet le groupe de travail a développé l'approche des „bordertextures“ qui prend en compte, en tant que méthodologie et heuristique, les pratiques et les dicours constitutifs des frontières ainsi que les acteurs, les médias, les matérialisations, les effets, les lieux et leurs interactions complexes. L'approche constitue un instrument d'analyse et de réflexion qui aide à comprendre les modes de fonctionnement et les effets sociaux et culturels relatifs aux (dé)stabilisations de frontières.

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La thématique des frontières a connu un regain d‘intérêt considérable. L‘observation empirique a montré que les stabilisations, respectivement les déstabilisations des frontières, présentaient de multiples facettes et qu‘elles sont par conséquent de plus en plus perçues en tant que processus complexes. À travers ce projet de recueil, les 20 auteurs abordent de façon critique et productive la notion de „border textures“ afin de mettre en évidence un instrument d‘analyse et de réflexion susceptible de renforcer la recherche complexe sur les frontières sous tous leurs angles.

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Il est impossible de réduire la frontière en tant qu‘objet primaire des border studies à sa fonction de limite ou de lien; il faut bien plus la considérer et l‘analyser dans sa multidimensionnalité ontologique. Pour ce faire Christophe Sohn a recours au concept inspiré de Deleuze et de Guattari (1987 de l‘assemblage en l‘appliquant à la frontière, ce qui permet d‘en comprendre le caractère multiple et changeant ainsi que ses significations variées et les pratiques et les relations de pouvoir qui sont liées aux frontières.

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Les frontières introduisent une division dans le monde. Selon l’auteur, cette définition a quatre conséquences pour une théorie des frontières : (1) la frontière se trouve au milieu (entre deux zones), (2) la frontière est en mouvement, (3) la frontière constitue un processus de circulation, (4) la frontière ne peut être réduite à l’espace. Au vu de ces quatre conséquences, il expose une méthodologie, ou, pour reprendre son expression, une « limologie critique ».

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Border as Method affirme que la mondialisation contemporaine n’a pas contribué à la diminution des frontières, mais bien à leur prolifération, liant cette prolifération des frontières à l’intensification de la compétition sur le marché du travail mondial. En se concentrant sur les luttes frontalières à diverses échelles géographiques et en combinant la théorie avec plusieurs études de cas tirés des quatre coins du monde, les auteurs abordent les frontières non seulement comme un objet de recherche, mais aussi comme un cadre épistémique, ce qui donne de nouvelles perspectives sur les pratiques de création et de maintien des frontières en tant qu’instrument essentiel pour la production de la main d'œuvre comme une marchandise.