En France, les coopérations initiées par les collectivités territoriales sont gérées de manière décentralisées et découlent plus souvent de la libre initiative. Ces coopérations rassemblées sous le terme général « d’actions extérieures des collectivités territoriales » sont soutenues par une délégation ministérielle. Ce soutien est assuré par différents organes (Commission Nationale de la Coopération Décentralisée, Direction Générale des Collectivités Locales…), permis par différents financements accessibles sur la base d’appels à projets et encouragés par différents outils de mise en réseau.
Cet ouvrage collectif permet d’appréhender de nombreuses et diverses pratiques sociales ou politiques émergentes dans les régions frontalières du monde occidental en réaction au phénomène de globalisation. L’ouvrage propose de qualifier ces pratiques par la notion de « B/ordering space ». Elles ont en effet en commun d’être des processus liés à l’existence de frontières et qui se manifestent au niveau spatial et territorial.
Le Center for Inter American and Border Studies (CIBS) s’est imposé comme une référence dans le domaine de l’étude des frontières en capitalisant sur l’expertise de leur propre territoire frontalier. En plus d’être souvent en vue, ce territoire présente des enjeux importants en termes de gouvernance, de démographie et de migration, d’accès à l’enseignement et aux soins de santé, d’emploi et de développement économique. Pour répondre à ces enjeux le centre a développé une approche interdisciplinaire et spécifique au territoire étudiée. a développé une expertise.
Le mécanisme des jumelages, largement répandu en Europe depuis la fin de la seconde guerre mondiale, est analysé dans cette étude au travers de ses effets concrets auprès des populations et de son impact sur le sentiment d’appartenance à la communauté des européens. Cette étude s’appuie sur un questionnaire diffusé très largement auprès des collectivités concernées. Elle permet de comprendre les retombées des multiples échanges tenus dans le cadre des jumelages et propose des recommandations pour renforcer et renouveler ces dynamiques.
Les instruments de promotion de LEADER se distinguent par une approche bottom-up, c'est à dire que c'est la population de la région concernée qui décide au sein du groupe d'action LEADER (LAG) de la stratégie locale et intégrée de développement rural (LILE) pour leur propre région et sélectionne sur la base de critères transparents et objectifs les projets qu'elle souhaite promouvoir. Afin d'assurer l'avenir des espaces ruraux en Rhénanie-Palatinat, la promotion proposée par le programme pour la période 2014-2020 dans les vingt régions LEADER sélectionnées se concentre sur des projets et des processus durables. D'autres objectifs sont le renforcement de la force innovatrice et économique dans les régions, de la coopération intercommunale, du tourisme et de la protection de la nature. L'objectif visé est de permettre un développement durable et structurel des régions LEADER en développant et en mettant en œuvre des solutions face aux défis urgents de notre époque. Parmi ces défis figurent notamment le changement démographique, la lutte contre le réchauffement climatique, la préservation et la création d'emplois ainsi que la protection de l'environnement et des ressources.
LEADER rend possible la participation des espaces ruraux et de leurs habitants aux projets de soutien proposés par l'UE, permettant ainsi de favoriser la diffusion des objectifs de l'UE au niveau des régions rurales, d'en soutenir la réalisation et permet aux espaces ruraux de contribuer à la stratégie Europe 2020, tout en renforçant l‘acceptation et la proximité de l‘UE par rapport aux citoyens.
La notion de frontière se caractérise par sa complexité liée à son caractère polysémique. L’ouvrage analyse le concept de frontière selon une approche multidisciplinaire. L’ensemble des huit contributions s’appuie sur deux approches : politologique internationaliste, d’une part, et sociologique, d’autre part. Cet ouvrage se veut inédit de par son approche méthodologique diversifiée et apporte une plus-value aux approches classiques de Science politique et de Relations internationales sur la notion de frontière en favorisant sa mise en perspective multidisciplinaire. Cette approche permet de rendre compte de l’évolution du concept et que, malgré des champs diversifiés, elle présente plusieurs traits communs.
Petits pays ayant d’importants besoins de main-d’œuvre, le Luxembourg et la Suisse attirent tous deux un grand nombre de travailleurs frontaliers. C’est dans une perspective comparative que les 19 auteurs impliqués dans ce Cahier Thématique analysent la situation des travailleurs frontaliers dans les principaux pôles d’emploi transfrontaliers (Luxembourg, Bâle, Genève), mais également au Tessin. En tenant compte des éléments contextuels et méthodologiques, géographes, économistes, sociologues et politologues se focalisent sur les questions d’emploi, le quotidien transfrontalier et les perceptions des frontaliers par la société. Cette approche collective et pluridisciplinaire est résumée par les éditeurs en identifiant des enjeux communs pour le Luxembourg et la Suisse.
Les compétences environnementales respectivement des autorités étatiques et des autorités locales sont déterminées, dans cet article, sur base d’un choix des principaux traités et de déclarations internationales. Ces textes sont le résultat de négociations bi- ou multilatérales et constituent un compromis entre les différentes positions des Etats, seuls sujets de droit international. À ce titre, les États sont plus ou moins disposés à faire participer l’échelon local à la mise en œuvre des instruments internationaux environnementaux qu’ils concluent. Le terme « local » permet de désigner tous les échelons territoriaux pertinents situés en dessous de l’échelon de l’État.
Quant à la notion « autorité nationale/étatique », elle peut désigner des administrations étatiques centrales ou déconcentrées. Enfin, le terme « autorité locale », terme générique par opposition aux autorités de l’État souverain, s’inspire de la pratique de la Convention-cadre sur la coopération transfrontalière du Conseil de l’Europe et vise à la fois des collectivités territoriales à la française, des entités régionales dotées du pouvoir législatif, des entités fédérées et les « local authorities » de type anglo-saxon. On constate bien évidemment la survivance de la position traditionnelle du droit international, à savoir le monopole des autorités étatiques pour mettre en œuvre le traité selon leur volonté.
La contribution présente tout l’éventail des organismes de coopération transfrontalière susceptible d’être constitués sur les frontières de la France métropolitaine avec ses huit États voisins et, le cas échéant, leurs subdivisions régionales. Il y a d’abord les organismes d’origine nationale, à savoir l’association (présente partout), les organismes de droit français (société d’économie mixte locale et district européen) et ceux de droit étranger. Ensuite sont présentés les organismes d’origine supranationale (GLCT, GECT, GEC) qui doivent leur succès à la technique de l’harmonisation juridique. D’autres en revanche, issus de la phase pionnière de la coopération transfrontalière (communautés du travail), déclinent.
Ce dossier thématique penche sur la question des marchés locaux et régionaux du travail, transfrontalier ou non et à travers des exemples quantitatifs pluridisciplinaires concernant les déterminants enjeux et impacts de ces mobilités particulières, en fonction de différentes unités d’analyse et/ou périodes temporelles.
De cette façon, différentes comparaisons sont appliquées sur différents marchés afin de comprendre en quoi les frontaliers se distinguent des non-frontaliers (voire des migrants) au sein des différentes aires géographiques des marchés du travail locaux et régionaux. Dans le but de répondre à ces différentes questions, quatre articles sont sélectionnés pour pouvoir apporter quelques éléments de réponse.