Borders on the mind: re-framing border thinking
Borders on the mind: re-framing border thinking
Cet article aborde la question des frontières comme un élément que nous devons peser encore et encore et nous motive à les considérer comme plus que de simples artefacts qui délimitent des parties du territoire et des personnes. Le caractère des frontières est plus que ce qu'il semble être.
Nous considérons généralement les frontières comme de simples artefacts sur place qui servent à diverses raisons pratiques et sont organisés en fonction des objectifs (politiques, sociaux, économiques, etc.) qu'ils servent et de la façon dont ils les servent. partir. Si elles sont nécessaires pour toutes les raisons possibles, les frontières sont intrinsèquement problématiques. Au lieu de prendre une position rigide à leur sujet, nous devons les considérer comme des structures mobiles qui présentent des avantages et des inconvénients. Les frontières devraient définir les zones « vivante s» et non nationales et ne devraient pas limiter la responsabilité politique d'une « vie décente » à un État spécifique.
Après une brève introduction concernant l'importance des frontières et les deux principaux points de vue que les personnes ont, cet article se divise en 3 sections principales. L'auteur a tenté de reformuler les questions sur les limites en termes pratiques et éthiques afin qu'elles dépassent la simple détermination du soit-soit dans le débat actuel. Les frontières sont des structures très complexes.
1. PERMETTRE DES FRONTIÈRES
Cette section explique pourquoi les frontières sont localement importantes comme faits, pourquoi elles sont intrinsèquement problématiques, et finalement encouragent les personnes à les regarder différemment. De la compréhension en frontières simples entre des États naturels aux frontières qui remplissent différentes fonctions économiques et sociales, les frontières sont aujourd'hui des constructions socio-territoriales qui reflètent les discours et les pratiques de l'identité nationale.
2. ENTRAVER DES FRONTIÈRES
Cette section explique que les frontières sont le résultat de la diffusion d'un modèle d'étaticité territoriale, d'une économie politique centrée sur l'État et du lien entre la démocratie et la citoyenneté territoriale de l'Europe au reste du monde.
Elle nous montre qu’elles ne sont pas simplement un autre exemple de frontières et qu’elles diffèrent qualitativement dans leur capacité à redéfinir d'autres frontières et à supprimer des distinctions plus locales. Les frontières ont une origine historique et géographique spécifique.
Nous sommes à un moment où elles peuvent perdre leur emprise en raison de l'ontologie spatiale émergente du monde transnational et mondialisé.
3.FRONTIÈRES AMBIGÜES
Cette section suggère de reformuler la compréhension des frontières en se concentrant sur la mesure dont les frontières favorisent ou limitent la poursuite d'une vie décente. Les frontières complexes peuvent être plus que des frontières autour d'une zone. Dans le cas d'un aéroport, par exemple, nous avons une vision complètement différente de ce que sont les frontières. Il est important de repenser la discussion sur les frontières en termes d'impact qu'elles ont sur ce qu'elles font pour les personnes et pour elles.
Par conséquent, cet article met en lumière des informations intéressantes.
- Aujourd'hui, les frontières sont des constructions socio-territoriales qui reflètent les discours et les pratiques de l'identité nationale.
- Les frontières sont l'expression d'identités nationales distinctes qui ne peuvent être perçues qu'à la frontière. Elles sont nécessaires à l'expression des intergroupes.
- Comme l'a suggéré Michel Warschawski, les frontières peuvent être des lieux d'échange et d'enrichissement où les identités pluralistes peuvent prospérer. Elles servent plusieurs objectifs sociopolitiques importants, tels que la délimitation claire des domaines d'externalité institutionnels et basés sur des marchandises publiques, ainsi que la définition de qui peut et ne peut pas bénéficier des avantages des projets d'infrastructure.
- Les frontières aident à se concentrer sur les questions d'identité politique sous quatre aspects:
- La revendication de souveraineté et sa réalisation depuis le XVIIIe siècle comme idéal territorial pour un peuple autodéterminé.
- Les identités elles-mêmes, nos autodéfinitions comme intrinsèquement territoriales.
- Un accent largement social-démocrate sur la manière dont la solidarité sociale à l'intérieur des frontières nationales vise à réduire la pauvreté, à accroître l'égalité des chances et, en l'absence d'institutions efficaces au niveau mondial, à promouvoir la régulation et la stabilisation macroéconomiques.
- L'idée d'une exception liée au contrôle aux frontières.
- Il n'y a rien de physiquement ou socialement naturel aux frontières. Elles sont littéralement une honte pour le monde. Vous ne pouvez pas sécuriser des espaces dans lesquels des identités et des intérêts sont susceptibles de demeurer sans être remis en question. Elles dépassent souvent les différences culturelles et politiques.
- Trois tendances s’opposent aux frontières comme faits sociaux pertinents :
- Changements technologiques et géopolitiques qui ont permis des formes plus mondialisées d'organisation économique.
- L'universalité des revendications d'égalité de liberté et de droits inhérents associés au statut humain plutôt qu'à une nationalité spécifique.
- La citoyenneté comme lien avec une identité politique territoriale unique et son exclusivité mutuelle.
- Nous pouvons regarder les frontières sous différents angles et nous consacrer aux effets qu'elles ont, ce qu'elles font pour et avec les personnes.
John Agnew, Institute of Geography, UCLA, Los Angeles, CA, États-Unis
1654-4951 (Print) 1654-6369 (Online)