COVID-19

Working Paper Vol. 15

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Working Paper
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L'article met en lumière les obstacles aux projets d'enseignement transfrontaliers qui ont changé dans le contexte de la pandémie COVID-19. La recherche s'est concentrée sur des zones frontalières européennes présentant des maturités assez diverse en termes de coopération transfrontalière (zones frontalières franco-allemande et polonaise-tchèque). L'auteur a mobilisé des méthodes de recherche qualitatives (recherche documentaire, entretien approfondi, étude de cas). L'exploration a porté, d'une part, sur les obstacles existant avant la pandémie et qui sont restés stables ou ont changé pendant la pandémie et, d'autre part, sur les obstacles qui sont apparus a posteriori. Dans les deux régions frontalières étudiées, la nature des barrières à la coopération était en général similaire, mais leur intensité était va-riable. Des différences ont néanmoins été identifiées dans l'approche de coopération mise en place dans chaque territoire. À la frontière franco-allemande, la coopération transfrontalière est plus complexe et plus approfondie, tandis qu'à la frontière polono-tchèque, elle est plus superficielle et se concentre uniquement sur des questions spécifiques. Ces différences révèlent les solutions à mettre en œuvre pour atténuer l'impact de la pandémie sur ces projets éducatifs au sein de chaque zone frontalière.

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Résumé

L'objectif de cette contribution était d'examiner, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, l'impact des mesures de restrictions de voyage, notamment en ce qui concerne la libre circulation dans les régions frontalières. Le rapport a fourni une analyse approfondie du principe de proportionnalité et a mené des études de cas sur quelques régions frontalières. Compte tenu des spécificités des régions frontalières, de l'importance et de l'évidence de la mobilité transfrontalière dans la vie quotidienne, il a été constaté que les régions frontalières étaient particulièrement touchées par un manque de coordination entre les différentes mesures nationales contre le COVID-19 et par des restrictions (disproportionnées) concernant les déplacements.

Working Paper Vol. 12

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Working Paper 12
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À bien des égards, l’année 2020 a remis en question des certitudes apparentes. À l’échelle mondiale, les États ont réagi de diverses manières à la propagation du coronavirus avec des restrictions de liberté et des contrôles ou fermetures aux frontières. 35 ans après la signature de l’accord de Schengen, les contrôles aux frontières intérieures de l’UE étaient à nouveau à l’ordre du jour – avec différents impacts sur les régions frontalières. Basé sur une analyse qualitative du contenu des reportages de la Saarbrücker Zeitung au printemps 2020, le « Working Paper » présente, du point de vue des Études sur les frontières constructivistes, des processus de discussion centraux avec un accent spatial sur l’espace de coopération transfrontalière de la Grande Région. Les reportages sur la sécurisation des points de passage l’emportent sur ceux concernant la réouverture des frontières, ce qui peut être compris comme une allusion que la fermeture des frontières représente une césure inattendue aux effets majeurs sur les résidents, en particulier les travailleurs frontaliers. En conséquence, les acteurs revendiquent un renforcement significatif de la communication et de la coopération transfrontalières.

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Le contrôle et la fermeture des frontières est un moyen historique utilisé pour lutter contre les épidémies. C’est un moyen qui peut être mis en œuvre sur simple autorité des états mais dont l’efficacité n’a pas encore été largement validée de manière scientifique. En 2020, de nombreux pays ont ainsi réagi pour lutter contre l’épidémie de COVID-19., cela avant même de mettre en place des politiques de luttes intérieures. Dans ces pays, cette réactivité est liée aux politiques antérieures qui s’appuyaient sur le renforcement des frontières pour renforcer le sentiment de sécurité et d’appartenance. Cette tendance est par contre antithétique avec la mise en place d’une politique de santé publique efficace.

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En Europe au début de l’année 2020 à la suite de l’épidémie de Covid19, de nombreuses frontières nationales ont été fermées subitement.  Cette fermeture inédite, appelée « covidfencing » dans cet article, a posé des revers importants à de nombreux travailleurs transfrontaliers. Cet épisode a montré la déterritorialisation de nombreuses activités en Europe, non plus liées à un seul territoire mais à plusieurs, et la dépendance de ces activités à l’ouverture des frontières.

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La crise sanitaire de 2020 a engendré au sein de l’Union Européenne des réactions très diverses en termes de politique migratoire. Ces mesures ont impacté dans un premier temps les travailleurs migrants actifs dans des secteurs essentiels de l’économie intérieure de l’Union (dont la santé et l’agriculture). Ensuite, pour des raisons de relance économique, ces travailleurs ont dû reprendre leurs activités, souvent sans prise en compte suffisante de leur situation précaire et leur sécurité sanitaire. Dans ce contexte, les systèmes de migration existant ont joué un double rôle : canaux utilisés par les états dans le premier moment de la crise mais remobilisé ensuite par les travailleurs qui souhaitaient le respecte de leurs droits et de leur sécurité.

Working Paper Vol. 10

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UniGR-CBS Working Paper Vol. 10
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En réaction à la propagation de la pandémie de Covid-19, beaucoup de personnes à travers le monde étaient confrontés à une rupture des routines sociales et spatiales. En Allemagne, les gouvernements régionaux ont joué un rôle essentiel afin de freinerla propagation du virus. Dans ce contexte, la façon dans laquelle des lois et des règles pénètrent les espaces de la vie quotidienne atteint une dimension nouvelle (qui est immédiatement perceptible) pour nombreuses personnes. Cet article vise à fournirune perspective locale sur ce sujet en se focalisant sur les mesures du gouvernement de la Sarre. La méthode qualitative de l’auto-photographiepermet d’examiner des points de vue individuels sur les interactions mutuelles entre le droit, l’espace et la société. En adoptant une perspective socio-spatiale, cet article permet également de ques-tionner les impacts des mesures prises par le gouvernement sarrois.

 

Borders in Perspective Vol. 4

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Borders in Perspective Vol. 4
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Au cours de la pandémie COVID-19, les frontières ont (re)pris de l'importance dans l'action politique et dans la vie quotidienne en très peu de temps. C'était particulièrement vrai pour les habitants des régions frontalières, dont le quotidien transfrontalier était soudainement irrité par la fermeture des frontières et les contrôles de police. Toutefois, la pandémie de COVID-19 a également entraîné une perception accrue des frontières sociales, culturelles, économiques, sanitaires et de mobilité au-delà des frontières nationales, ce qui a soulevé des questions pressantes sur les inégalités sociales. Les auteurs éclairent ces dynamiques sous l'angle des frontières territoriales, des démarcations sociales et des (dis)continuités dans les régions frontalières par le biais de diverses approches thématiques et spatiales. Les observations critiques et les commentaires scientifiques ont été faits pendant le confinement en avril et mai 2020 et donnent un aperçu des événements pendant la pandémie mondiale. 

Working Paper Vol. 8

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UniGR-CBS Working Paper Vol. 8
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Actuellement, le coronavirus se propage partout et secoue le monde entier. Bien qu’ayant pris la dimension d’une pandémie mondiale, le COVID-19 suscite souvent des réactions national(ist)es. De nombreux États poursuivent des politiques isolationnistes, fermant et renforçant leurs frontières, et se concentrant entièrement sur leur propre fonctionnement en ce moment de crise. Cette politique nationale, voire nationaliste, va de pair avec ce que l’on pourrait appeler rebordering linguistique, c'est-à-dire la tentative de construire la maladie comme étant le produit de quelque chose d'étranger, la faute étant, par conséquent, à rejeter sur l’ « Autre ». L'objectif de cet article est de mettre en lumière les imbrications de cette politique géopolitique et linguistique/discursive de Rebordering. L’article s'interroge sur l’efficacité de cette dernière et plaide pour une solidarité transfrontalière.