Identity

Working Paper Vol. 18

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Working paper Vol.18
Sommaire

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a non seulement entraîné les modifications des frontières territoriales et mentales en Europe, mais a également provoqué de profonds changements dans les visions géopolitiques du monde contemporain et de son avenir économique, politique et social. Comment la guerre russo-ukrainienne est-elle liée aux questions de frontières et d'identité ? Cette interview aborde les nombreuses questions géopolitiques, sociales et existentielles sur les frontières et l'identité dans la guerre actuelle, analysant également le rôle que joue le milieu universitaire dans cette guerre. Les spécialistes des Border Stu-dies Astrid M. Fellner et Eva Nossem se sont entretenues avec trois chercheur.e.s ukrainien.ne.s : Julia Buyskykh, Alina Mozolevska et Oleksandr Pronkevich, qui partagent leurs points de vue sur les enchevêtrements des frontières, de l'identité et de la guerre, alors qu'ils tentent de donner du sens à la nouvelle réalité.

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Les six contributions de ce forum sur la théorie féministe des frontières offrent différents points de vue sur les relations entre le genre, les frontières, le pouvoir, l'identité, la différence et la solidarité. Les auteures s'appuient sur des théories féministes pour mettre en lumière et analyser les politiques frontalières sexospécifiques, les affrontements violents aux frontières ainsi que les pratiques de délimitation des frontières à l'intérieur et au-delà des frontières nationales. Elles illustrent leurs arguments à l'aide d'exemples à la frontière entre le Mexique et les États-Unis ainsi qu'aux frontières italiennes et font référence aux mouvements des personnels domestiques et aux politiques racistes de division et de séparation des familles. Elles montrent également comment les identités frontalières, l'activisme népantla et les coalitions peuvent conduire à de nouvelles formes de solidarité, d'identité et de résistance au-delà des différences liées à la frontière (ou à l'espace).

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Depuis désormais une décennie, les frontières de l'Europe sont de nouveau à l'ordre du jour politique. La recherche sur les frontières a réagi et innove en matière de réflexion et d'exploration des frontières. Ce livre retrace cette évolution en se concentrant sur une perspective qui s'intéresse aux réalités de la vie et qui se concentre sur l'expérience culturelle quotidienne des frontières. Les auteurs reconstruisent ces expériences dans le contexte de différentes formes de migration et de mobilité ainsi que dans des situations de contact linguistique. De cette manière, ils identifient empiriquement l'usage culturel quotidien ou les stratégies d'appropriation des frontières comme des expériences très différentes de la frontière. Les lecteurs de cet ouvrage auront un aperçu des développements actuels de la recherche sur les frontières et des réalités de vie en Europe, là où les frontières sont (rendues) pertinentes.

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Cet ouvrage collectif permet d’appréhender de nombreuses et diverses pratiques sociales ou politiques émergentes dans les régions frontalières du monde occidental en réaction au phénomène de globalisation. L’ouvrage propose de qualifier ces pratiques par la notion de « B/ordering space ». Elles ont en effet en commun d’être des processus liés à l’existence de frontières et qui se manifestent au niveau spatial et territorial.

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En tant qu‘élément central du livre se pose la question de quelle façon les espaces peuvent être décrits et empiriquement étudiés dans les ou en tant que rapports transfrontaliers. Pour ce faire, l‘auteur se penche sur le phénomène des frontaliers dans la Grande Région SaarLorLux, dans la mesure où sa structure circulaire de mobilité et son ancrage multi-local peuvent être considérés comme exemplaires pour les réalités de vie transfrontalières. L‘ouvrage se base sur l‘hypothèse que les espaces ne sont pas préexistants, mais que des rapports spatiaux subjectivement significatifs se créent à travers des activités transfrontalières. La notion d‘espace sert ainsi de mode descriptif pour les rapports spatiaux significatifs réalisés au travers des pratiques des frontaliers, qui sont opérationnalisés et empiriquement étudiés au moyen de questionnements partiels socioculturels.

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Le Centre interdisciplinaire de recherche sur les frontières internationales, basé à Belfast, en Irlande du Nord, se consacre à la reconfiguration des frontières et de la transformation des conflits à différents niveaux. Les scientifiques impliqués proviennent des domaines de l'anthropologie, de la géographie, des sciences politiques et de la sociologie. Le réseau offre aux scientifiques du monde entier la possibilité de réseauter et d'échanger des résultats de recherche au-delà des frontières. Il le fait par le biais d'un large éventail d'activités : organisation / soutien de séminaires et conférences, mise en œuvre d'un programme de bourses de recherche scientifique, publication de documents de travail, mise à disposition d'une plateforme de ressources multimédias bien documentée. Le site Web offre un accès gratuit à une grande partie du réseau. Le site Web documente principalement les activités qui ont eu lieu dans les années 2000 et au début de 2010.

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Cet article examine le concept des frontières en mettant l’accent sur son l’utilité dans l’étude des processus relationnels. Les littératures qui touchent les notions d’identité collective et sociale, ethnique/raciale, de classe, d’inégalité des genres/sexes, les connaissances, les professions et la science, ainsi que les identités nationales, les communautés et les frontières spatiales font l’objet de discussions. La similarité des processus en cours dans différents mondes sociaux ainsi qu’au sein d’un nombre d’institutions sont mis en lumière. Enfin, des chemins de développement possibles pour l’élaboration future du concept sont proposés.

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Le projet EUBORDERSCAPES analyse les changements conceptuels qui ont eu lieu au cours de la décennie écoulée dans l’étude des frontières. Ce projet s’est centré sur la portée sociale et les subjectivités des frontières étatiques. Les catégories « objectives » de la territorialité étatique ont été remises en question de façon critique. Parallèlement à l’étude du changement conceptuel, la question principale de cette recherche a été « comment les conceptualisations de frontières étatiques (en termes de portée politique, sociale culturelle et symbolique) différentes et souvent contestées trouvent-elles un écho dans les contextes concrets de la vie quotidienne ».

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L’ouvrage adopte une perspective pratique théorique. On estime que les « espaces et identités résultent de pratiques sociales » (p. 9). En s’appuyant sur différentes recherches, l’on arrive à une reconstruction des pratiques médiatiques, institutionnelles et celles de la culture quotidienne dans la Grande Région. Le Luxembourg et les régions voisines en Belgique, en Allemagne, en France forment le contexte de recherche empirique de chaque article. D’un point de vue analytique, l’on différencie trois « pratiques des frontières » étroitement liées (1) l’application des frontières comme différenciation ou autorégulation ou régulation de ce qui est étranger vers l’extérieur ; (2) le franchissement des frontières en tant qu’acte affirmatif et/ou subversif avec un potentiel de transformation et (3) l’élargissement des frontières en tant qu’élément au milieu de relations variées et de recoupement (P. 10).

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Dans sa contribution « B/Ordering dans la Grande Région : Mobilité – frontières – identités », Christian WILLE remet en question le sentiment d’appartenance pronostiqué des habitant.e.s à l’intersection des quatre frontières dans le cadre des objectifs généraux de la coopération politique régionale. L’auteur étudie « la formation des arrangements ou des configurations de ce qui est familier ou de ce qui est étranger à quelqu’un et dans quelle mesure cette formation peut affirmer qu’il existe bel et bien une identité transfrontalière. » (p.52) et analyse trois caractéristiques principales de la construction identitaire.